Les requins ne méritent pas la mort !
Deux associations réunionnaises qui dénonçaient les abattages « préventifs » de requins viennent d'obtenir gain de cause dans un jugement qui constitue un premier revers cinglant pour cette politique qu’elles qualifient, comme nous ici, d’aveugle, d’abusive et d’inefficace.
Relevons que, comme en province Sud, cette pêche avait fait l’objet d’un avis défavorable du conseil scientifique.
Ces « prélèvements » sont organisés par le « Centre sécurité requin » (CSR), le même qui conseille Mmes Backès et Lagarde…
Selon le tribunal administratif, l’arrêté attaqué « porte une atteinte grave et immédiate à l’intérêt public ».
Le juge remet même en cause l’efficacité de cette pêche !
Il pointe aussi les lacunes de la consultation du public imposée par le code de l’environnement : « Aucune synthèse qualitative des 751 avis et observations du public n’a été réalisée ni aucune motivation avancée pour écarter ces observations pourtant défavorables à 90 % ». Notons qu’ici il n’y a pas eu du tout de consultation du public… C’est « la dame » toute seule qui a dit !
Cette décision constitue donc une formidable jurisprudence que notre conseil ne manquera pas de faire valoir dans les contentieux « abattage aléatoire de requins » portés par EPLP.
Pour EPLP, la Présidente,
Martine Cornaille
Deux associations réunionnaises qui dénonçaient les abattages « préventifs » de requins viennent d'obtenir gain de cause dans un jugement qui constitue un premier revers cinglant pour cette politique qu’elles qualifient, comme nous ici, d’aveugle, d’abusive et d’inefficace.
Relevons que, comme en province Sud, cette pêche avait fait l’objet d’un avis défavorable du conseil scientifique.
Ces « prélèvements » sont organisés par le « Centre sécurité requin » (CSR), le même qui conseille Mmes Backès et Lagarde…
Selon le tribunal administratif, l’arrêté attaqué « porte une atteinte grave et immédiate à l’intérêt public ».
Le juge remet même en cause l’efficacité de cette pêche !
Il pointe aussi les lacunes de la consultation du public imposée par le code de l’environnement : « Aucune synthèse qualitative des 751 avis et observations du public n’a été réalisée ni aucune motivation avancée pour écarter ces observations pourtant défavorables à 90 % ». Notons qu’ici il n’y a pas eu du tout de consultation du public… C’est « la dame » toute seule qui a dit !
Cette décision constitue donc une formidable jurisprudence que notre conseil ne manquera pas de faire valoir dans les contentieux « abattage aléatoire de requins » portés par EPLP.
Pour EPLP, la Présidente,
Martine Cornaille