Duel écologique : Ampoules à incandescence vs Ampoules fluocompactes Voici un duel dont on connaît déjà le futur vainqueur : les ampoules à incandescence sont amenées à disparaître. Mais, aujourd'hui, elles sont encore les plus vendues, loin devant les ampoules basse conso. Pour quelles raisons ? Faut-il encore hésiter à investir dans ces ampoules nouvelle génération ?
Ampoules à incandescence En France, l'éclairage représente 9 % de la facture d'électricité des ménages. Selon l'Agence pour le développement et la maîtrise de l'énergie (Ademe), chaque ménage français possède en moyenne 22 lampes, en achète trois par an et consomme environ 350 kWh pour s'éclairer. Or les ampoules à incandescence (à filament) très énergivores sont encore utilisées par 8 Européens sur 10. En effet ces ampoules ont un coût à l'achat relativement faible à l'inverse des ampoules basse consommation mais consomment énormément d'énergie : 95% de l'énergie utilisée par une ampoule à incandescence disparaît en chaleur, 5% seulement étant transformé en lumière. Leur efficacité est ainsi de seulement 14 à 25 lumens par watt. Leur durée de vie moyenne est de seulement 1000 heures. Celle-ci est donc de un an pour un éclarage de 4 heures par jour. En raison de leur faible rendement énergétique, 23 industriels et distributeurs, l'ADEME, les recycleurs et EDF ont ainsi signé, un an après le Grenelle de l'environnement, une convention qui conduira à la disparition de ces ampoules. Concrètement, au 30 juin 2009, toutes ces ampoules classiques d'une puissance supérieure ou égale à 100 W devront être retirées du marché. Au 31 décembre 2009, ce sera le tour des ampoules de plus de 75 W; celles de 60 W disparaîtront le 30 juin 2010 et ainsi de suite, jusqu'aux 25 W le 31 décembre 2012.
Pour : qualité de la lumière, coût faible à l'achat Contre : très énergivores, rendement et durée de vie faibles, production importante de déchets Ampoules fluocompactes Une ampoule fluocompacte (ou LBC) est un tube fluorescent émettant de la lumière, dont le tube est miniaturisé, plié en 2, 3 ou 4 ou encore enroulé, doté d'un culot contenant un ballast électronique. Ces ampoules sont destinées à remplacer nos ampoules classiques en raison de leurs nombreux avantages aux niveaux énergétique et écologique : Elles ont une efficacité de l'ordre de 60 à 70 lumens par watt : ainsi une lampe fluocompacte de 11 W produira le même éclairage qu'une lampe à incandescence de 40 à 60 W. En conséquence, les ampoules fluocompactes de 9W, 11W et 20 W peuvent remplacer approximativement les ampoules conventionnelles de 45 W, 60 W et 100 W. Leur durée de vie moyenne est de 8000 à 10 000 heures environ, soit une durée de vie de 6 ans pour un éclairage de 4 heures par jour. Elles assurent une meilleure sécurité car dégagent très peu de chaleur. Elles sont à 93 % recyclables... à condition d'être collectées dans les bacs disponibles chez les revendeurs.Une taxe de recyclage de 0,25 € est d'ailleurs incluse dans le prix. Cependant ces ampoules ne représentent aujourd'hui que 15% des ventes d'ampoules. Les raisons ? Elles sont 4 à 8 fois plus chères à l'achat que les ampoules classiques. La majorité est fabriquée en Chine et taxée aux frontières européennes à 66 %. Trop peu de consommateurs savent qu'elles sont pourtant rentables dès la première année en raison de leur très faible consommation énergétique... Outre son prix élevé à l'achat, une ampoule fluocompacte a l'inconvénient de contenir du mercure (de 3 à 25 milligrammes selon les modèles) et est donc considérée comme un déchet dangereux. Il est donc impératif qu'elles soient ramenées chez un revendeur, à l'instar des piles, pour leur recyclage. http://www.consoglobe.com:80/de-2761_ampoules-incandescence-vs-ampoules-fluocompactes.html Sophie Le rayonnement des ampoules fluocompactes mis en cause 24 octobre 2007 Pierre Le Ruz, du Criirem, a signé une mise en garde à l'encontre des lampes fluocompactes, coupables de pollution électromagnétique insoupçonnée. Explications. News.fr - Pourquoi avoir sonné l'alerte autour des lampes à basse consommation ? Pierre Le Ruz - Les lampes basse consommation de type fluocompactes sont à l'origine de puissants champs électromagnétiques hautes fréquences, bien plus forts que ceux occasionnés par des ampoules classiques à incandescence. Lors des mesures réalisées par le Criirem cet été, en Espagne, avec l'association Arca Iberica, il est apparu que le rayonnement de ces ampoules pouvait atteindre 300 V/m au moment de l'allumage. Puis redescendre à des valeurs comprises entre 180 V/m et 60 V/m dans un rayon de 20 cm. Bien entendu, une lampe d'une puissance de 5 ou 7 watts rayonnent moins qu'une de 20 watts, mais les valeurs restent importantes. Il faut à peu près s'éloigner d'un mètre pour retrouver une valeur de 0,2 V/m, qui correspond au bruit de fond radioélectrique ambiant.
D'où vient ce rayonnement spécifique ? En démontant ces ampoules, nous avons découvert que leur culot en plastique dissimule des circuits appelés ballasts électroniques, dont l'activité est responsable des champs radiofréquences mesurés. Ce ballast est indispensable puisque c'est lui qui régule la consommation électrique. Pour éviter qu'elles ne scintillent ou clignotent, comme le fait parfois un néon, il transforme les rayonnements basse fréquence, communs à tout appareil branché sur le courant domestique, en des fréquences bien plus élevées. Ce sont celles que nous avons mises en évidence. Si l'on utilise un spectromètre (qui permet de distinguer les fréquences rayonnées, Ndlr), il apparaît que le champ électromagnétique des lampes basse consommation est émis dans la bande radiofréquences des 40 à 60 kilohertz, avec des harmoniques comprises entre 1 et 10 mégahertz qui correspondent aux très fortes valeurs relevées. Les circuits sont plus ou moins bien montés selon les fabricant. Mais aucun culot des ampoules expertisées ne contenait de blindage susceptible d'atténuer les valeurs des rayonnements observés. Cet ajout, tout à fait possible techniquement, protègerait l'environnement de cette nouvelle source de pollution électromagnétique. C'est que le Criirem demande aux industriels. Conséquences pour le consommateur ? Au vu des risques pouvant toucher les biens ou les personnes, notamment celles équipées d'implants ou de prothèses médicales (stimulateurs cardiaques, pompes à insuline, implants auditifs, etc), le Criirem déconseille d'installer ces ampoules sur les lampes de chevet, sur les tables de travail. Nous recommandons une distance de sécurité d'au moins un mètre. En outre, les champs mesurés contreviennent à deux textes européens. L'un de 1999, du Conseil de L'Europe, qui vise à protéger le public des effets thermiques de ce type de fréquences et fixe une limite de 28 V/m. Et l'autre, relatif à la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques et électriques. Cette directive de 2004 établit des niveaux de rayonnement maximum de 3 V/m, voire 10 V/m selon les appareils concernés. Réactions des industriels à votre mise en garde ? Nous les avons contactés, et, à notre grande surprise, leur première réponse fut un silence complet. Puis la Fédération Européenne des Fabricants de lampes, l'European Lamp Companies Federation (ELC), a certifié dans un communiqué que les lampes étaient « sans danger ». Or, l'étude citée à l'appui de cette déclaration ne mesure que les fréquences comprises entre 30 et 60 kHz, et ne dit rien sur les mégahertz, mises en évidence par le Criirem. Par la rédaction, News.fr http://www.zdnet.fr:80/actualites/internet/0,39020774,39374801,00.htm
Solution : LES AMPOULES A LED ! Encore plus économiques et sans danger. C'est l'éclairage du futur. Malheureusement ces produits de nouvelle technologie sont chers et leur puissance est encore faible. On peut cependant en trouver sur internet et s'en servir de veilleuse. (Michel, Terre sacrée)