Mercure dans les poissons grands pélagiques de Nouvelle-Calédonie, ne vous fiez pas aux journalistes ni même aux « autorités » (1) !
Le 18 novembre dernier la télé publique nous a (encore !) gratifié d’un reportage qui n’en était pas un. C’était un dangereux publireportage tout entier à la gloire des pêcheries locales.
Au risque de lasser, EPLP redit que les étals calédoniens regorgent de poissons qui devraient être interdits de commercialisation parce que trop contaminés par le méthyl mercure.
Il n'est que de se rapporter au rapport de l'ANSES pour en avoir confirmation (avis du 23 décembre 2019 sur saisine du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie du 23 février 2016 - il a eu du mal à “sortir” ce rapport...-).
Ou encore à l'Union européenne qui refuse d'importer d’autres espèces calédoniennes que le thon blanc (2).
Dans ce dossier, la DASS s’est tristement illustrée en réalisant une étude biaisée (3) et en proposant des fréquences de consommation que nous qualifions de scandaleuses.
S'agissant des préoccupations locales sur les effets sanitaires du mercure, elles existent bel et bien: c'est l'ASSNC qui a donné l'alerte à la DAVAR au début des années 2010 !
Nous sommes stupéfaits que tout cela échappe à des journalistes qui se réclament d'une éthique et d’un savoir faire PROFESSIONNELS (que, pour notre part, nous cherchons vainement chez nombre d'entre eux/elles). Triste tropique !
EPLP le répétera jusqu'à la disparition des marlins et espadons des étals calédoniens et jusqu'à la révision des scandaleuses préconisations de consommation de la DASS:
GRANDS PELAGIQUES, ATTENTION DANGER !
Contrairement aux péroraisons des intervenants de ce pseudo reportage, pourtant réputés “sachants” , et dotés d'un temps de parole incomparable, nous pouvons prouver tous nos dires.
A EPLP, on s'interroge: si l'idée était de défendre la profession hauturière, eh bien c'est gagné. Si le but était d'informer sur une question sanitaire, alors c'est le fiasco total !
Ces errements journalistiques conduisent inévitablement à mettre en danger une partie de la population. Ils doivent donc être dénoncés. Fermement. Sans relâche.
Pour protéger les Calédoniens, nous re publions sur notre site (eplp.asso.nc) les préconisations de consommation calculées par nos bénévoles en 2016.
Et nous attendons les contradicteurs de pied ferme !
Pour EPLP, Martine CORNAILLE
(1) Qu’elles soient politiques, administratives et même médicale avec l’énergumène du reportage médecin de son état.
(2) Seul le thon blanc est exporté. Ce qui n'est pas bon pour les Européens serait acceptable pour nous ? Original...
(3) Elle n'a par exemple pas distingué les femmes grandes consommatrices de pélagiques (puisque ce sont eux qui sont dangereux) et a négligé les autres groupes humains à risque ...
Le 18 novembre dernier la télé publique nous a (encore !) gratifié d’un reportage qui n’en était pas un. C’était un dangereux publireportage tout entier à la gloire des pêcheries locales.
Au risque de lasser, EPLP redit que les étals calédoniens regorgent de poissons qui devraient être interdits de commercialisation parce que trop contaminés par le méthyl mercure.
Il n'est que de se rapporter au rapport de l'ANSES pour en avoir confirmation (avis du 23 décembre 2019 sur saisine du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie du 23 février 2016 - il a eu du mal à “sortir” ce rapport...-).
Ou encore à l'Union européenne qui refuse d'importer d’autres espèces calédoniennes que le thon blanc (2).
Dans ce dossier, la DASS s’est tristement illustrée en réalisant une étude biaisée (3) et en proposant des fréquences de consommation que nous qualifions de scandaleuses.
S'agissant des préoccupations locales sur les effets sanitaires du mercure, elles existent bel et bien: c'est l'ASSNC qui a donné l'alerte à la DAVAR au début des années 2010 !
Nous sommes stupéfaits que tout cela échappe à des journalistes qui se réclament d'une éthique et d’un savoir faire PROFESSIONNELS (que, pour notre part, nous cherchons vainement chez nombre d'entre eux/elles). Triste tropique !
EPLP le répétera jusqu'à la disparition des marlins et espadons des étals calédoniens et jusqu'à la révision des scandaleuses préconisations de consommation de la DASS:
GRANDS PELAGIQUES, ATTENTION DANGER !
Contrairement aux péroraisons des intervenants de ce pseudo reportage, pourtant réputés “sachants” , et dotés d'un temps de parole incomparable, nous pouvons prouver tous nos dires.
A EPLP, on s'interroge: si l'idée était de défendre la profession hauturière, eh bien c'est gagné. Si le but était d'informer sur une question sanitaire, alors c'est le fiasco total !
Ces errements journalistiques conduisent inévitablement à mettre en danger une partie de la population. Ils doivent donc être dénoncés. Fermement. Sans relâche.
Pour protéger les Calédoniens, nous re publions sur notre site (eplp.asso.nc) les préconisations de consommation calculées par nos bénévoles en 2016.
Et nous attendons les contradicteurs de pied ferme !
Pour EPLP, Martine CORNAILLE
(1) Qu’elles soient politiques, administratives et même médicale avec l’énergumène du reportage médecin de son état.
(2) Seul le thon blanc est exporté. Ce qui n'est pas bon pour les Européens serait acceptable pour nous ? Original...
(3) Elle n'a par exemple pas distingué les femmes grandes consommatrices de pélagiques (puisque ce sont eux qui sont dangereux) et a négligé les autres groupes humains à risque ...