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Conférence requins du 11 avril 2022 au CNC, à l’initiative de Nina Polo.

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Conférence requins du 11 avril 2022  au CNC, à l’initiative de Nina Polo. Conférence requins du 11 avril 2022 au CNC, à l’initiative de Nina Polo.

Le 11 avril s’est tenue au CNC une conférence consacrée aux requins animée par une biologiste venue d’Afrique du sud, Mme Sara Andreotti (1). Nous y avons assisté.

La chercheuse a présenté les résultats de certains de ses travaux dont nous avons retenu divers points que voici.
Par exemple, selon elle, il ne faut pas « se déguiser en leurre » lorsqu’on va à l’eau. Donc attention à la mode, pas de couleurs vives !

Elle dit aussi que les requins sont « comme les chiens » en ce qu’ils ont des caractères divers et donc des comportements variés. Cela est de nature à valider la théorie du Dr Clua qui impute les « attaques » à des individus « déviants ».
Ou encore que les requins étant les super dominants du milieu et ayant un ventre sensible, se trouver sous eux constitue une forme de « provocation » qui revient à une mise en danger pour les hommes. Il faut, autant que faire se peut, se placer au-dessus des requins.

Ou enfin, qu’en cas de rencontre, il ne faut pas les quitter des yeux, « se faire grand » en étendant et écartant bras et jambes, et se mouvoir lentement.

Pour ce qui concerne la technologie que son laboratoire a développé, la barrière anti requins magnétique (« Sharksafe Barrier »)(2), dont EPLP fait la promotion depuis plus de 3 ans ici, elle a indiqué qu’elle avait été testée avec un plein succès aux Bahamas, en Afrique du Sud et à la Réunion sur diverses espèces de squales.
En réponse à nos questions, elle a indiqué qu’aucune de ces barrières n’est cependant en place dans le monde.
Elle a estimé la durée de vie de l’équipement à 50 ans sans aucun entretien et son coût au double de celui d’un filet (« solution » que nous excluons TOTALEMENT !).

A noter qu’au fil du temps, ces barrières magnétiques sont colonisées par des coraux et transformées en récifs artificiels grouillants de vie.

Last but not least, la chercheuse considère (comme nous !) que la baie des Citrons n’ayant jamais été un lieu d’accident, il est inutile de l’équiper d’une quelconque protection. Cependant, si cette sécurisation doit se substituer à l’abattage des animaux, alors elle y est favorable puisque son impact (se résumant à une réduction d’accès au site) est largement moindre à celui de l’élimination des requins.

NB: à la baie des Citrons, la pose d’une telle barrière interdirait aux requins léopard d’accéder à un site de ponte.
Le public présent a accueilli très favorablement les propos de la scientifique. En espérant qu’il en soit de même chez celles qui nous gouvernent...

PS: acte prémonitoire, nous avions préparé avant cette conférence un courrier sur le sujet, courrier que nous avons adressé à la Maire de Nouméa et à la Présidente de la province Sud. En attendant une réponse de leur part à la hauteur des arguments avancés et des enjeux, écologiques et financiers...

Pour EPLP, Martine Cornaille

(1) Elle est venue faire une offre de service à la mairie de Nouméa
(2) Seuls les animaux ayant des ampoules Lorenzini y sont sensibles : requins, raies et chimères.
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