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Alerte alimentaire locale, attention aux « courges » amères !

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Alerte alimentaire locale, attention aux « courges » amères ! COMMUNIQUE DU 16 NOVEMBRE 2024

Alors que nous avons récemment dû renoncer à consommer des plats à base de courgettes produites localement (achetées au marché Moselle) en raison de leur amertume insupportable, nous avons été alertés par un communiqué de l’ANSES du 15 octobre 2024 : il stipule que les « courges amères » 😊 cucurbitacées) sont toxiques et ne doivent pas être consommées !

Comme trop souvent, en l’absence d’annonce officielle, c’est donc EPLP qui lance l’alerte en Nouvelle-Calédonie.
Certaines “courges” (ex. courgettes, melons, potirons, squashs, courges, citrouille, potiron, potimarron, cornichons…;) contiennent des cucurbitacines, substances amères très irritantes qui peuvent être responsables rapidement après l’ingestion de douleurs digestives, de nausées, de vomissements, d’une diarrhée parfois sanglante, voire de déshydratation sévère nécessitant une hospitalisation.

Elles ne disparaissent pas à la cuisson.

Ces substances sont naturellement fabriquées par les courges sauvages pour repousser les insectes prédateurs. C’est le cas des courges ornementales toutes considérées comme toxiques. Elles ne doivent pas être confondues avec les “courges alimentaires”.

C’est le cas également de certaines “courges alimentaires” qui deviennent impropres à la consommation à la suite d’hybridations sauvages. Ce phénomène se produit lorsque cohabitent des variétés amères et des variétés comestibles.
Attention : les courges non comestibles qui résultent de cette hybridation ont strictement la même apparence que les courges comestibles. Par contre, elles ont un goût amer, contrairement aux courges comestibles qui ont un goût neutre ou légèrement sucré.

Pour éviter les intoxications, goûtez le légume cru. Crachez et jetez-le s’il est amer.
Que faire en cas d’intoxication ?
Consultez un médecin !

Conservez les restes de ce que vous avez mangé pour une éventuelle recherche de toxines.

Pour EPLP, Martine CORNAILLE