Coup d’ouest à la Baie des Citrons…
Mauvaise météo sur la Nouvelle-Calédonie : Météo France NC a annoncé des rafales à 35-40 nœuds pour le 19 juillet 2024. On est loin des vitesses de vents cycloniques. Et pourtant, la barrière anti requins de la Baie des Citrons installée à l’initiative de Madame le Maire de Nouméa a largement dérivé.
Il nous reste un espoir que la dérive n'ait affecté que les flotteurs mais nous pensons que les structures d’arrimage ont pu lâcher et la barrière « riper ».
Ce sont donc possiblement des centaines de mètres carrés de fonds marins, certains portant des écosystèmes d’intérêt patrimonial, qui ont été « raclés » et donc impactés.
Au stade projet, on nous a assurés que cet équipement n’avait que des qualités. Alors, évidemment, cette triste hypothèse de voir ses amarres lâcher au premier petit coup de vent n’a pas été prise en compte en amont…
Le site était pourtant unanimement décrit par les scientifiques comme en état exceptionnel de conservation pour une baie urbaine. Ils mentionnaient son fort intérêt par la présence d’écosystèmes d’intérêt patrimonial (récifs et herbiers). (1)
Encore un caprice d’élue qui risque de coûter cher à NOTRE patrimoine…
Nous demandons donc à l’édile et à l’exécutif provincial ayant délivré fort imprudemment les autorisations idoines de commander une évaluation des impacts environnementaux de cette dérive et de démanteler au plus tôt cet équipement inadapté.
Nous rappelons une nouvelle fois à l’Etat, contributeur financier pour cette réalisation (que nous avons qualifiée d’inutile, de coûteuse et de dangereuse), que nous exigeons de sa part la plus grande vigilance quant à ses interventions en Nouvelle-Calédonie : il ne doit pas céder aux caprices des politiques locaux mais, au contraire, « nous tirer vers le haut » en matière environnementale, en évaluant finement la durabilité des projets pour lesquels il est sollicité et en imposant le respect de normes très exigeantes conditionnant sa participation.
Pour EPLP, Martine Cornaille
(1) Le commissaire enquêteur avait, insistons bien, donné un avis défavorable balayé sans scrupule par les élues « en charge ».
Mauvaise météo sur la Nouvelle-Calédonie : Météo France NC a annoncé des rafales à 35-40 nœuds pour le 19 juillet 2024. On est loin des vitesses de vents cycloniques. Et pourtant, la barrière anti requins de la Baie des Citrons installée à l’initiative de Madame le Maire de Nouméa a largement dérivé.
Il nous reste un espoir que la dérive n'ait affecté que les flotteurs mais nous pensons que les structures d’arrimage ont pu lâcher et la barrière « riper ».
Ce sont donc possiblement des centaines de mètres carrés de fonds marins, certains portant des écosystèmes d’intérêt patrimonial, qui ont été « raclés » et donc impactés.
Au stade projet, on nous a assurés que cet équipement n’avait que des qualités. Alors, évidemment, cette triste hypothèse de voir ses amarres lâcher au premier petit coup de vent n’a pas été prise en compte en amont…
Le site était pourtant unanimement décrit par les scientifiques comme en état exceptionnel de conservation pour une baie urbaine. Ils mentionnaient son fort intérêt par la présence d’écosystèmes d’intérêt patrimonial (récifs et herbiers). (1)
Encore un caprice d’élue qui risque de coûter cher à NOTRE patrimoine…
Nous demandons donc à l’édile et à l’exécutif provincial ayant délivré fort imprudemment les autorisations idoines de commander une évaluation des impacts environnementaux de cette dérive et de démanteler au plus tôt cet équipement inadapté.
Nous rappelons une nouvelle fois à l’Etat, contributeur financier pour cette réalisation (que nous avons qualifiée d’inutile, de coûteuse et de dangereuse), que nous exigeons de sa part la plus grande vigilance quant à ses interventions en Nouvelle-Calédonie : il ne doit pas céder aux caprices des politiques locaux mais, au contraire, « nous tirer vers le haut » en matière environnementale, en évaluant finement la durabilité des projets pour lesquels il est sollicité et en imposant le respect de normes très exigeantes conditionnant sa participation.
Pour EPLP, Martine Cornaille
(1) Le commissaire enquêteur avait, insistons bien, donné un avis défavorable balayé sans scrupule par les élues « en charge ».