COMMUNIQUE DU 2 AOUT 2024
En matière de climat, c’est NON, DEFINITIVEMENT NON !
Alors que ce 1er août est le « jour du dépassement » 2024 et que l’on va de record en record en matière de température, l’Azerbaïdjan, pays-hôte de la COP29 (du 11 au 22 novembre), lance un fonds de 1 milliard de dollars pour le climat.
Fondé sur le principe du pollueur-payeur, il sera abondé volontairement par les Etats et les compagnies productrices d’énergies fossiles, pétrole, gaz et charbon. Ce fonds devrait permettre de financer des projets « verts » et de répondre aux catastrophes climatiques, via des prêts ou des subventions.
Mais le pays, largement dépendant des fossiles, est sous le feu des critiques…
Dans notre urgence climatique, il est d’abord accusé de charité symbolique.
Il est aussi soupçonné de servir la cause de l’industrie fossile, désignée, via la contribution à ce fonds, comme « championne du climat » alors qu’elle est la principale responsable des changements climatiques.
Il n’a pas pris la peine de rendre compte de ses émissions depuis six ans.
Il ne donne pas de gages sur la sortie des énergies fossiles.
Il est aussi pointé du doigt pour ses émissions liées au torchage du gaz produit lors de l’extraction du pétrole (en augmentation de près de 11% depuis 2018) alors qu’il s’est engagé à éliminer ce procédé d’ici 2030.
Conclusion : peut-on raisonnablement faire confiance à l’Azerbaïdjan en matière de lutte contre les changements climatiques ? La réponse va de soi.
Pour le reste, chacun verra midi à sa porte…
Pour EPLP, Martine Cornaille
En matière de climat, c’est NON, DEFINITIVEMENT NON !
Alors que ce 1er août est le « jour du dépassement » 2024 et que l’on va de record en record en matière de température, l’Azerbaïdjan, pays-hôte de la COP29 (du 11 au 22 novembre), lance un fonds de 1 milliard de dollars pour le climat.
Fondé sur le principe du pollueur-payeur, il sera abondé volontairement par les Etats et les compagnies productrices d’énergies fossiles, pétrole, gaz et charbon. Ce fonds devrait permettre de financer des projets « verts » et de répondre aux catastrophes climatiques, via des prêts ou des subventions.
Mais le pays, largement dépendant des fossiles, est sous le feu des critiques…
Dans notre urgence climatique, il est d’abord accusé de charité symbolique.
Il est aussi soupçonné de servir la cause de l’industrie fossile, désignée, via la contribution à ce fonds, comme « championne du climat » alors qu’elle est la principale responsable des changements climatiques.
Il n’a pas pris la peine de rendre compte de ses émissions depuis six ans.
Il ne donne pas de gages sur la sortie des énergies fossiles.
Il est aussi pointé du doigt pour ses émissions liées au torchage du gaz produit lors de l’extraction du pétrole (en augmentation de près de 11% depuis 2018) alors qu’il s’est engagé à éliminer ce procédé d’ici 2030.
Conclusion : peut-on raisonnablement faire confiance à l’Azerbaïdjan en matière de lutte contre les changements climatiques ? La réponse va de soi.
Pour le reste, chacun verra midi à sa porte…
Pour EPLP, Martine Cornaille