COMMUNIQUE DU 22 AOUT 2024
Au motif que la baisse d’activité fait mécaniquement baisser les émissions de dioxyde de soufre (SO2) de la centrale accostée temporaire (CAT) de la SLN, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie autorise l’industriel à utiliser du fioul riche en soufre moins onéreux.
A la clé, une économie de 120 millions CFP sur 3 mois, soit 40 millions mensuels.
Un tel expédient pour pareil montant nous donne à penser que la SLN est à l’agonie et que sa fin est proche…
Sur le fond, le dioxyde de soufre est un gaz qui, au contact de l’eau se transforme en acide sulfurique. Cela se produit dans l’appareil respiratoire comme dans l’air humide.
Cet acide est très agressif. Il est donc cause de pathologies respiratoires ou de leur aggravation (attaque des muqueuses) ainsi que d’agressions dans tout l’environnement (sur la faune, la flore, les productions humaines -bâtiments, carrosseries…-).
Si, avec cette autorisation, le bilan annuel réglementaire des émissions de SO2 peut ne pas être dépassé, nous craignons des dépassements ponctuels des limites sanitaires plus graves et plus nombreux.
Rappelons qu’EPLP a demandé à la justice administrative d’annuler l’autorisation dérogatoire ICPE délivrée par la province Sud à la CAT pour insuffisance de l’étude d’impact (tant pour les émissions atmosphériques que pour les rejets aqueux d’eau chaude et de saumure) cf à https://www.facebook.com/eplp.nc/posts/5576973245720832?ref=embed_post
Au final, nous déplorons que de pitoyables considérations économiques d’un acteur privé conduisent nos gouvernants à sacrifier l’intérêt général, en l’occurrence la santé et l’environnement des Calédoniens.
Il nous faut changer de modèle de société nous dit-on. Avec ce genre de décision, c’est fort mal parti…
Pour EPLP, Martine Cornaille
Au motif que la baisse d’activité fait mécaniquement baisser les émissions de dioxyde de soufre (SO2) de la centrale accostée temporaire (CAT) de la SLN, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie autorise l’industriel à utiliser du fioul riche en soufre moins onéreux.
A la clé, une économie de 120 millions CFP sur 3 mois, soit 40 millions mensuels.
Un tel expédient pour pareil montant nous donne à penser que la SLN est à l’agonie et que sa fin est proche…
Sur le fond, le dioxyde de soufre est un gaz qui, au contact de l’eau se transforme en acide sulfurique. Cela se produit dans l’appareil respiratoire comme dans l’air humide.
Cet acide est très agressif. Il est donc cause de pathologies respiratoires ou de leur aggravation (attaque des muqueuses) ainsi que d’agressions dans tout l’environnement (sur la faune, la flore, les productions humaines -bâtiments, carrosseries…-).
Si, avec cette autorisation, le bilan annuel réglementaire des émissions de SO2 peut ne pas être dépassé, nous craignons des dépassements ponctuels des limites sanitaires plus graves et plus nombreux.
Rappelons qu’EPLP a demandé à la justice administrative d’annuler l’autorisation dérogatoire ICPE délivrée par la province Sud à la CAT pour insuffisance de l’étude d’impact (tant pour les émissions atmosphériques que pour les rejets aqueux d’eau chaude et de saumure) cf à https://www.facebook.com/eplp.nc/posts/5576973245720832?ref=embed_post
Au final, nous déplorons que de pitoyables considérations économiques d’un acteur privé conduisent nos gouvernants à sacrifier l’intérêt général, en l’occurrence la santé et l’environnement des Calédoniens.
Il nous faut changer de modèle de société nous dit-on. Avec ce genre de décision, c’est fort mal parti…
Pour EPLP, Martine Cornaille