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COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11 juin 2014 

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11 juin 2014 

Objet : additif (colorant E123) dans les boissons « hygiéniques » (soft drinks) commercialisées en Nouvelle-Calédonie 

Les additifs sont des substances parfaitement bien encadrées en Europe, tant sur le plan de de leurs évaluations et réévaluations que sur celui de leurs autorisations.

En effet, l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) fournit sur son site Internet la liste exhaustive de l’ensemble des additifs autorisés dans les aliments et boissons, ainsi que leurs doses maximales autorisées.

A chaque suspicion sérieuse émanant de la communauté scientifique, mettant en cause l’innocuité de l’un de ces additifs, des procédures de réévaluation sont enclenchées par l’EFSA.

L’EFSA s’appuie également sur un organisme mondial, la Commission du Codex alimentarius, pour mener ses analyses de risques.

Il ressort de ces sources que le colorant E123 n’est pas autorisé dans les boissons dites « hygiéniques », seules certaines boissons alcoolisées et certains aliments peuvent en contenir, sous réserve de ne pas dépasser un certain dosage.

Il apparaît que cette règle édictée par l’Europe ne se soit jamais démentie.

S’agissant de l’évaluation des risques pour les denrées alimentaires en Nouvelle-Calédonie, les délibérations du Congrès recommandent formellement de se baser sur les données du Codex.

Or, plusieurs boissons de la Société Le Froid (ORO cassis-ananas, ORO mangue-papaye etc.) et le SCHWEPPES framboise de la société GBNC (origine : import Australie) contiennent ce colorant.

Alertées par nos soins, ces sociétés ainsi que les autorités de contrôle (DASS, DAVAR, DAE), n’ont pas (encore ?) ordonné le retrait des rayons de ces produits.

A ce jour, seule la société Le Froid, très réactive, nous a indiqué arrêter la commercialisation de l’ORO kids ananas-cassis.

Devant l’immobilisme des institutions et pour protéger notamment la santé des enfants, nous souhaitons informer les consommateurs calédoniens afin qu’ils puissent agir de façon responsable face aux boissons citées dans ce communiqué. Nous leur proposons d’autre part et le cas échéant, de les rapporter au commerçant les ayant vendues.

Pour EPLP, la Présidente,

Martine Cornaille

Nos remerciements vont au Dr Caroline Kojfer pour sa contribution essentielle dans ce dossier.