Néobus, un erratum très partiel sur l’origine géographique mais pour le reste on ne change rien ! Le caractère cancérigène du diésel est totalement occulté…
Le post FB d’EPLP du 9 avril 2017 « La trahison du Néobus » a fait grincer quelques dents.
Alors, EPLP a été conviée mardi 18 avril à un rendez-vous fixé par l’adjoint au maire de Nouméa en charge des transports, M. Zeisel.
NB : Il était accompagné de 6 (*) présidents, directeurs, et autre chargée de com. (pour un seul représentant d’EPLP !).
(*) cela fait cher la réunion aux frais des contribuables...
L’ « origine géographique » des bus
Sans rire, EPLP a été accusée de “désinformation” par la chargée de communication du projet Néobus (**). Pas moins ! Nous pensons nous, que ce mot est fort mal choisi eu égard d’une part à la réalité des faits et, d’autre part, à l’opacité qui a régné dans le choix de ces véhicules (ex. motorisation non définie dans l’enquête publique, identité du « constructeur » dévoilée jeudi 21 avril). Nous notons que si la transparence avait régné, nul doute que les informations dont nous aurions pu disposer auraient été plus fiables. (**) Encore une qui prête à des tiers ses propres turpitudes ! Bref... Pourquoi cette grave accusation ? Eh bien parce que les bus ne seront pas chinois mais « 100 % français » nous affirme-ton. La véritable mesure n’est pas celle-là... En effet, de la bouche de l’un des participants à la réunion du 18 avril, les fournisseurs ne sont plus que les « assembleurs » de différentes pièces venues d’Italie, d’Allemagne, de Tchéquie, … ou de Chine ! S’agissant du fournisseur retenu, IVECO : http://www.iveco.com/corporate-fr/entreprise/pages/iveco-bus-en-quelques-mots.aspx « L’activité principale d’Iveco, dédiée à la conception et à la fabrication de véhicules pour le transport de personnes, possède une longue histoire et une expertise reconnue à travers Iveco Bus. Les sites de production d’Iveco Bus sont situés en France, République Tchèque et Italie… La marque garantit une valeur ajoutée française certifiée supérieure à 50 %... » Mais pour le reste, rien à modifier pour ces messieurs-dames décideurs !Les motorisations alternatives
Ce sera du diésel parce que, nous a-t-on expliqué, « les autres technologies ne sont pas mâtures et/ou pas adaptées à la topographie du trajet » (***). On se pince ! (***) Nous ne nous payons pas de mots aussi avons-nous demandé communication des études des alternatives concluant à l’impossibilité de leur mise en œuvre (rappelez-vous ce qui s’est passé pour la centrale à charbon de la SLN avec la province sud: après trois ans d’insistance pour obtenir ces études, on nous a répondu qu’elles n’existaient pas !). Sans beaucoup chercher, nous avons identifié des fournisseurs (ex. https://www.ugap.fr/catalogue-marche-public/autobus_14222.html) qui proposent :- des motorisations hybrides
- au GNV (gaz naturel pour véhicules), cf Ville de Montpellier (+ Bordeaux -75% des bus-):
- au biodiésel (5% du parc routier des bus en France)
- et même au biométhane !