Intervention Forum du 20 août 2009 à RFO
Animée par Th. Rigoureau
Sujet : les transports doux
CONSTATATION EN QUELQUES CHIFFRES
CONSTATATION EN QUELQUES CHIFFRES
- L’augmentation exponentielle du trafic automobile
- …Liée aux accidents
- Vers la fin du « tout voiture »
- Facilité à se garer
- Grande mobilité dans les embouteillages
- Bilan carbone voisin de zéro
- Exercice physique et anti-stress : dans la pratique, on constate que beaucoup de gens circulent toute la semaine en voiture et paradoxalement vont transpirer dans les salles de gym pour perdre leurs calories. En roulant à vélo, on fait d’une pierre deux coups : on se déplace et on fait du sport gratuitement en même temps. Pollution urbaine ? Une salle de gym nosocomiale « qui sent les pieds » contient un air infiniment plus pollué que la rue.
- Distance AR pas trop longue
- Temps disponible suffisant
- Météo OK : pas de pluie, pas trop chaud, pas trop de vent.
- Rien de lourd ou volumineux à transporter
- Déboîter pour tenter de s’engager dans la voie du milieu est une manœuvre à haut risque. La plupart du temps, si la route est très fréquentée, les automobilistes ne vous laissent pas passer, même si l’on tend bien le bras sur la gauche. Parfois, l’on est obligé de descendre de vélo, d’attendre que la voie soit libre et de s’engager à pied dans le couloir voulu pour éviter de se faire couper en 2. Il est déconseillé de s’engager dans la voie du milieu trop longtemps à l’avance car le vélo est très vulnérable au milieu des voitures qui roulent à gauche et à droite.
- Cas des grands ronds points (Belle Vie, par exemple) : si le cycliste doit s’engager sur l’anneau intérieur, il se sent comme un microbe insignifiant et vulnérable. Du fait qu’il occupe peu de « volume », il reste mal vu (malgré des équipements voyants). Conséquence : les véhicules sur la droite ne le laissent pas facilement sortir !
- Cas des couloirs volontairement rétrécis (par exemple, celui qui est situé entre l’Eau Vive et le wharf RFO). Très dangereux et stressants : des hachoirs à pâtés pour cyclistes ! Des camions et même des cars prennent le risque insensé de doubler les cyclistes, surtout s’ils sont au plus près de la bordure. Après m’être fait raser de très près à plusieurs reprises, j’ai décidé pour ma sauvegarde, d’occuper l’espace comme une voiture, ce que les usagers motorisés prennent comme une provocation, d’où, pluies d’insultes, coups klaxons ou appels de phares énervés.
- soit inexistants,
- soit impraticables parce que non bétonnés, défoncés, ou coupés par des rampes d’accès aux garages individuels,
- soit encombrés par les déchets ou les véhicules que les propriétaires stationnent sans vergogne.
- Raccourcis volontairement fermés : d’où des situations abracadabrantesques (le cas est assez fréquent).
Problème : de commun accord entre les différents propriétaires, ce sentier a été verrouillé (vol de linge, repaire d’ivrognes, déjections). il en résulte que pour déposer leurs enfants au collège, les parents doivent prendre la voiture et effectuer un trajet de 2, 650 km X 2 soit 5, 300 km, et ce au moins 2 fois par jour : du pur délire ! qui se traduit en temps passé sur la route, de l’essence consommée, du CO2 libéré, etc.
L’empreinte écologique est considérable si l’on cumule les km en une année. Solution ? il suffit de mettre en place un portillon avec un digicode. Quelques propositions - Comme le fait la mairie de paris et beaucoup d’autres villes, réduire progressivement le nombre de places de stationnement en centre-ville pour créer sur ces emplacements récupérés des voies piétons/cyclables, - renoncer à autoriser le dépôt des déchets verts et encombrants sur les trottoirs, en créant un réseau de points de dépôt équipés de bennes ramassées dès qu’elles sont pleines, le système actuel de dépôt à dates fixes étant peu respecté mais empêchant toute l’année la circulation des piétons en sécurité.