VILLAGE COMMUN 2013 / « PLANTES À NOUS »

Informer - Préserver - Agir

Cette année, dans le cadre de l’organisation du second village commun organisé par l’association, Malé‘Va appelle les calédoniens à participer à une « action Pays » menée par la société civile, en partenariat avec l’ensemble des partenaires institutionnels, organismes publics, entreprises, s’impliquant dans la réalisation de ce projet, appelé à être reconduit annuellement.

Pour vivre ensemble commençons par semer les graines que nous planterons, ensemble, ici et maintenant, pour pouvoir, plus tard, récolter, ensemble, les fruits de notre travail : ceux de la solidarité, du tissage de liens durables, indéfectibles entre nos enfants et tous les habitants de notre pays, que nous pourrons enfin réunir dans un FESTIN COMMUN.

Les constats

1/ Nous avons la chance d’avoir une biodiversité végétale originelle et originale, encore intacte, qui pousse sans aucun engrais chimique, qu’il nous faut valoriser, pour l’alimentation et la médecine. Nous avons des engrais et des répulsifs naturels et n’avons pas besoin de pesticides, fongicides et engrais chimiques qui font mourir les sols tout en polluant nos nappes phréatiques et note lagon.

2/ 85% de notre alimentation provient de l’importation, via de puissantes multinationales et leurs lobbies, grevant le prix des produits alors qu’il existe d’immenses étendues de terres cultivables en friche, deux tiers d’entre elles étant des propriétés coutumières.

Nous pourrions devenir autosuffisants et nourrir ainsi sainement notre population, via une rééducation alimentaire qui éviterait les problèmes auquel est confronté notre système de santé à cause des problèmes d’obésité qui entraînent des maladies cardio-vasculaire, neuronales mais également du diabète et des cancers, rééducation alimentaire fondée en priorité sur des produits locaux sans OGM...

3/ La culture et l’agriculture peuvent devenir, pour notre jeunesse en perte de repères une des solutions pour se reconstruire, prendre conscience de l’importance qu’un retour à la terre est le moyen de se prendre en main et devenir responsable et autonome pour nourrir sa famille.

Se présenterait ainsi pour eux mais également tous les jeunes de notre pays, toutes ethnies confondues, dans le but de resserrer les liens entre les communautés, l’occasion où jamais d’avoir accès, en partage, aux connaissances et savoir-faire traditionnels, qui risquent d’être perdus pour toujours avec le départ de nos Vieux.