Objet : désignation des membres du Conseil Economique, Social et Environnemental, mandature 2015-2020
Par courrier en date du 8 octobre 2010 (cf PJ), EPLP demandait aux autorités néocalédoniennes et de l’Etat l’extension à l’environnement du CES.
Par modification du 16 novembre 2013 (Loi organique n° 2013-1027 du 15 novembre 2013 portant actualisation de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie), cela était chose faite, le nombre de membres du CESE passant dans le même temps de 39 à 41.
Aujourd’hui, l’heure est venue pour des collectivités du territoire (Sénat coutumier, Comité Consultatif de l’Environnement, 3 provinces et gouvernement) de désigner les membres du CESE pour la mandature 2015-2020.
EPLP « prend les devants » en dénonçant les pièges dans lesquels nombreux sont ceux qui aimeraient tomber… En effet, la concomitance de l’extension à l’environnement et du passage de 39 à 41 membres fait déduire à beaucoup mais trop rapidement, que ce ne sont QUE deux représentants de l’environnement qui doivent siéger. EPLP indique qu’au contraire les trois « piliers », social, économique et environnemental, doivent en toute logique être également représentés au CESE et attend que 13 ou 14 représentants de chaque sphère soient désignés. Dans le monde tel qu’il va, les environnementalistes ne peuvent plus se contenter de strapontins…
De plus, considérant que le « développement durable » ne peut laisser sur le bord de la route la moitié de l’humanité, il est important que la nouvelle assemblée connaisse une parité femmes-hommes parfaite. Seules 5 femmes étaient présentes sur 39 membres dans l’assemblée sortante… (Province Îles : 0 sur 4, Province Nord : 2 sur 8, Province Sud : 2 sur 16, Gouvernement : 1 sur 9, Sénat coutumier: 0 sur 2). Et depuis l’origine, les présidences ont évidemment toutes été masculines…
Nous appelons donc les élus, les associations et les syndicats, à faire preuve de COURAGE ET DE DETERMINATION dans l’atteinte de ces objectifs « durables ».
Pour EPLP, la Présidente, Martine Cornaille