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Glyphosate et pesticides de jardin, EPLP sans nouvelle du gouvernement…

EPLP vous invite à découvrir le documentaire de Pierre Maurel pour Envoyé Spécial : http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/02/video-envoye-special-pesticides-la-malediction-du-soja.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 22 AVRIL 2015

Objet : cancérogénicité du glyphosate

Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a classé le 20 mars dernier trois pesticides dans la catégorie 2A    « cancérogènes probables ». Sont concernés notamment le malathion et le glyphosate.

Le glyphosate est présent dans le Roundup, l’herbicide de Monsanto… Il est associé aux cultures de PGM, Plantes Génétiquement Modifiées pour être résistantes à cet herbicide.

Il est aussi présent dans de très nombreux autres produits commerciaux pesticides (ex. Eradicator, Robust, Glyphos...) et constitue l’herbicide le plus vendu au monde.

En Nouvelle-Calédonie, il est importé à raison de dizaines de milliers de litres chaque année.

Par exemple, entre janvier et octobre 2014, ce sont 6 000 litres de cette substance qui sont entrés en Nouvelle-Calédonie rien que pour les usages agricoles (cf PJ)...

On le trouve en vente libre en superettes, supermarchés et jardineries.

EPLP demande au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de prendre toute mesure utile afin que les pesticides reconnus comme cancérogènes « probables » ou « possibles » par le CIRC, ne soient pas en vente libre  pour les particuliers.

Ces derniers n’ayant pas tous le même niveau d’information en la matière et n’étant pas astreints par le code du travail à mettre en oeuvre des prescriptions de sécurité (port de gants, de masques, d’équipement de protection individuelle = EPI, aération des locaux etc.), nous estimons que le principe de prévention doit s’appliquer.

De ce fait, en attendant de les voir totalement interdits, les produits contenant ces substances doivent être réservés à la vente sur demande expresse en jardineries et faire l’objet de conseils adaptés délivrés par des professionnels.

D’autre part, les collectivités qui les utilisent dans l’entretien des voieries, des parcs et jardins, doivent être sensibilisées au fait que des contacts étroits peuvent se produire entre ces substances et le public, particulièrement celui des enfants, ce qui devrait les conduire à en abandonner l’usage.

Pour EPLP, la Présidente,

Martine Cornaille