Si la Ville de Nouméa « communique » sur le dossier cantines, elle ne dit pas tout et notamment ne dit RIEN de ce qui relève de sa responsabilité…
Par exemple, silence radio sur les analyses des SURFACES des PLATEAUX REPAS…
Bouhhhh !!!!
A voir les résultats, on comprend pourquoi !
Les plateaux de 2 écoles sur 4 sont contaminés par des coliformes !!!!
Les « coliformes » (1) sont des marqueurs de contamination fécale !
Nous rappelons aux « décideurs » qu’il est préférable pour leur « image » qu’ils fassent le choix de la TRANSPARENCE…
Les cachoteries ne paient pas ! (2)
Nous adressons un courrier aux deux associations de maires de Nouvelle-Calédonie leur demandant de veiller à l’hygiène des personnels et des locaux des cantines placées sous leur responsabilité: port de gants à usage unique, port de masque, interdiction des bijoux, montres, piercings, désinfection des plans de travail, planches et autres ustensiles, état sanitaire des agents…
Nous leur demandons par ailleurs communication de la/des fiche(s) technique(s) des produits utilisés pour le lavage, la désinfection des bacs et plateaux, ainsi que la procédure employée.
Nous leur recommandons de rendre obligatoire l’affichage des protocoles sur site et de proposer une formation complémentaire « hygiène » aux personnels concernés (3).
Pour EPLP, la Présidente, Martine Cornaille
(1) On distingue 2 groupes dans les coliformes :
-
- Coliformes fécaux présents dans l’intestin des animaux à sang chaud, qui tolèrent une température de 44-45°C. Ce sont des indicateurs de contamination fécale, ex. E. coli
- Souches environnementales (dans sols, débris végétaux, eaux) qui ne se développent pas à cette température.
Ils sont recherchés en tant qu’indicateurs :
-
- De dégradation de la qualité microbiologique des eaux et des aliments
- De probabilité de la présence de bactéries pathogènes
- De l’efficacité du mode de désinfection
Selon la norme AFNOR NFV 08-017, sont aussi considérés comme coliformes fécaux Enterobacter et Citrobacter.
Ils ne sont pour la plupart pas pathogènes sauf :
- certaines souches de E. coli (ex. Escherichia coli O157:H7). La contamination à E. Coli peut évoluer chez les jeunes enfants et les personnes âgées en une affection très sévère et potentiellement fatale, le syndrome hémolytique et urémique (SHU). Il est caractérisé par une insuffisance rénale aiguë, une anémie hémolytique et une thrombopénie.
- quelques bactéries opportunistes (Klebsiella pneumoniae, Enterobacter aerogenes), responsables d’infections respiratoires, génito-urinaires ou de septicémies chez les patients débilités, surtout en milieu hospitalier.
(2) N’en déplaise à Monsieur le premier adjoint, invité de La Matinale sur radio NC 1ère fort « remonté » contre EPLP, notre association a mis en cause la municipalité de Nouméa à BON ESCIENT…
(3) Lien
« V. Hygiène des agents :
L’hygiène des agents a aussi une très grande importance dans la prévention des risques en restauration. Il faut que les agents suivent des règles qui s’établissent dès leur arrivée à la fin de leur travail, ces règles peuvent être définies dans un règlement intérieur. Les agents doivent bénéficier d’un vestiaire à double compartiment de façon à bien séparer les vêtements professionnels des vêtements civils. Ils auront aussi à disposition des sanitaires, douches, lavabos à commande non manuelle et des toilettes séparés de façon à ce qu’ils puissent avoir le niveau de propreté souhaité. Ils ont besoin également de matériels à usage unique à disposition tel que gants latex ou vinyle, masque buccal, charlotte. Les vêtements de travail seront de couleur blanche et en coton.
- Santé et aptitude :
Tout agent occupant une fonction, même partielle, dans le service de la restauration collective doit effectuer une visite médicale auprès du service de médecine de prévention avec une aptitude au métier de la restauration. Cette visite est réalisée annuellement ou à la suite d’un arrêt de travail dû à une affection pouvant être transmise par les aliments (gastroentérite par exemple). Lors de l’embauche de l’agent, sur demande du médecin de prévention, les examens médicaux suivants pourront être réalisés : Ø une radio pulmonaire, Ø une coproculture, Ø une recherche de bactéries dans les fosses nasales et le pharynx, Ø les vaccinations : tétanos-polio (obligatoire), hépatite A (recommandée), Ø un test d’intra démo réaction à la tuberculine. 3/3 Fiche de risque N°31 Service Hygiène et Sécurité – CDG 08 – Aucune personne atteinte d’une maladie, éventuellement transmissible par les aliments, n’est autorisée à travailler. Il faut savoir que les agents atteints d’infections cutanées. »
http://www.cdg60.com/sites/default/files/fiche_pratique_cdg60_-_hygiene_alimentaire_-_010414_0.pdf
« Les bijoux, comme les piercings, les montres ou bagues, sont interdits dans les cuisines pour éviter les dangers physiques (risque que le bijoux ou une perle se décroche et tombe dans le plat) ou microbiologiques (une montre transporte de nombreux micro-organismes ). »
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 4 OCTOBRE 2018
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