L’OPT étend actuellement son réseau d’antennes 3G sur l’agglomération du Grand Nouméa et au-delà sur tout le territoire de la Nouvelle-Calédonie.
Il démarche des propriétaires d’habitation afin d’obtenir leur consentement pour installer, contre rémunération, une antenne sur leur toit. Quant à d’éventuels risques sanitaires l’OPT déclare respecter « l’ensemble des normes françaises et européennes » en dessous desquelles « il n’y a aucun risque connu pour la santé ».
Les copropriétaires d’un immeuble de Val Plaisance viennent pourtant de refuser la proposition de l’OPT. EPLP comprend et approuve ce refus :
– De nombreux articles scientifiques récents ont montré des dangers, notamment pour les enfants et les femmes enceintes. Les personnes résidant sous l’antenne sont également exposées. Le rapport BIO-INITIATIVE de 2007, soutenu par l’agence européenne de l’environnement a été validé par le parlement européen qui recommande une révision à la baisse des normes d’exposition, reconnues obsolètes. Par ailleurs la Nouvelle-Calédonie n’a même pas de réglementation en ce domaine.
– La convention proposée par l’OPT ne garantit aucunement l’innocuité du dispositif installé et ne pose pas clairement le problème de la responsabilité.
– Des villes en France (Paris, Bordeaux, Aix-en-Provence…) et ailleurs (Espagne, Inde, Monaco…) réglementent l’installation de ces antennes ; leur pose est conditionnée par la validation d’une commission de concertation composée d’élus, d’associations de consommateurs et d’opérateurs de réseaux sans fils.
Pour en savoir plus, voir les sites www.robindestoits.org et www.criirem.org
EPLP ne s’oppose pas à l’installation d’antennes 3G dans l’agglomération de Nouméa et sur le territoire ; EPLP demande simplement à l’OPT et aux autorités en charge du dossier :
- davantage de transparence et de concertation dans la démarche : poser une antenne relai concerne les occupants de l’immeuble retenu mais aussi le voisinage immédiat
- des garanties précises, dont :
– un champ électromagnétique très en dessous des 41 V/m annoncés (un seuil maximal de 0,6 V/m a été recommandé par des scientifiques indépendants)
– la possibilité de mesures des taux effectifs d’émission de façon indépendante (simulations avant, mesures après) et la publication des résultats.
Attention : la décision d’installer une antenne relai ne doit pas être prise à la majorité simple des copropriétaires, mais au moins à la majorité des deux tiers – voire à l’unanimité (cf arrêt de la Cour d’appel d’Aix en Provence, octobre 2011).
Carte avec toutes les antennes :
N’hésitez pas à nous contacter via le formulaire ci-dessous ou par téléphone au 25 98 51 (de 19h à 20h) pour obtenir de plus amples informations.
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